samedi 25 novembre 2017

Biographie d'Olympe de Gouges



Biographie d'Olympe de Gouges

Marie Gouze est née à Montauban dans une famille modeste,  son père était un boucher et sa mère était une servante. La rumeur publique a laissé entendre qu'elle était la fille naturelle du poète, le marquis Le Franc de Pompignan, et même qu'elle serait la « bâtarde » du roi Louis XV.

En 1765, Marie Gouze se marie avec  Monsieur Louis Aubry qui était un officier de bouche de l’Intendant, ils ont eu un enfant. Après la mort de son époux, elle a décidé de s’installer à Paris avec son fils, car elle ne voulait pas tenir un rôle de bourgeoise provinciale.

Rêvant de célébrité, elle a pris le pseudonyme d'Olympe de Gouges qui a été créé à partir du prénom de sa mère et de son patronyme. Toutefois, elle est devenue une femme de lettres grâce aux romans et les pièces de théâtre, qu'elle avait publié en 1780, elle a écrit ces documents pour exprimer ses pensées sur l'esclavage, ainsi que, de 1788 à 1793.

En effect , C'était à la mi-septembre 1791 qu'elle a publié un texte qui était l'un des fondements du féminisme avec lequel elle l'a appelé «  La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne », tout c’est passé quand La Révolution Française lui a donné à l'occasion de montrer combien elle est en avance sur son temps et face à l'Assemblée Constituante qui exclut les femmes des droits de cité. Elle a exprimé dans cette déclaration l'émancipation de la femme et l'égalité totale et inconditionnelle entre les deux sexes. À plus forte raison, Olympe de Gouges était considérée comme l'une des premières féministes.


Dans d'autres écrits, elle s'en pris à l'esclavage et à la peine de mort. Évidemment sur le plan politique, Olympe de Gouges est soutenu le roi Louis XVI, lors de son procès. Puis, elle a pris le parti des Girondins et elle a publié des pamphlets contre Marat et Robespierre. Après la chute des Girondins, elle a été accusée d'être l'auteur d'une affiche girondine. De sorte qu'elle a été arrêtée le 20 juillet 1793, elle était condamnée à mort et guillotinée le 3 novembre 1793.

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