Brésil : l'exploitation minière d'une
réserve d'Amazonie suspendue par un tribunal
Mis à
jour le 30/08/2017 à 16:23
Publié le
24/08/2017 à 20:19
La semaine dernière,
un décret présidentiel avait abrogé le statut d'une gigantesque réserve
naturelle d'Amazonie en annonçant qu'elle pourrait être exploitée par des
entreprises minières privées. Devant le tollé suscité par ce texte, un tribunal
a décidé, ce mercredi, de l'abroger.
Le président brésilien Michel Temer avait décidé la semaine
dernière d'abroger le statut de réserve naturelle à une réserve amazionienne -
de la taille du Danemark - afin qu'elle puisse être exploitée à l'avenir par
des entreprises minières. Ce mercredi, un tribunal a suspendu ce décret
présidentiel qui avait suscité un tollé.
Le décret, publié au Journal Officiel, met fin à cette réserve
créée en 1984, durant la dictature militaire, qui réservait l'exploitation
minière aux compagnies publiques. Il stipule néanmoins que le changement de
statut «ne remet pas en cause l'application de la loi concernant la protection
de la flore et des territoires autochtones».
Les ONG vent debout
En avril, un document officiel du ministère des Mines et de
l'Énergie expliquait que la dissolution de la réserve «permettrait d'exploiter
le potentiel minier de la région» en l'ouvrant au privé. Plusieurs ONG, comme
Fonds mondial pour la nature (WWF) ont manifesté leur préoccupation au sujet de
cette zone située dans les Etats du Para et de l'Amapa, où vivent de nombreuses
tribus indiennes. Selon Greenpeace, cette décision «entraînera plus de conflits
dans la région et aussi une plus grande déforestation, ce qui met en péril non
seulement l'avenir de l'économie dans le pays, mais aussi l'avenir du climat
dans le monde».
Les autorités locales assurent que le changement de statut de
la réserve avait été placé sous contrôle d'organismes de protection de
l'environnement. Mais le gouvernement Temer a été régulièrement accusé par des
ONG de brader la forêt amazonienne sous pression du puissant lobby de
l'agro-business et des intérêts des compagnies minières.
En juin, lors d'une visite du président brésilien à Oslo, la
Norvège, principal bailleur de fonds pour la protection de la forêt
amazonienne, a prévenu que ses paiements au Brésil seraient divisés par deux en
2017 du fait de l'accélération de la déforestation.
Commentaire:
C'est un projet qui présente nombreux des inconvénients en
différents aspects tels que : l'économie, la nature, le sociaux, la culture.
Avec ce projet on pourrait voir que les personnes plus affectées sont qui
habitent dans la forêt, il y aura une grande perte de flore et de faune. De
plus, l'augmentation de la déforestation, les conflits dans la région et
l'économie à l'avenir du pays seront en péril. Le Brésil comme ailleurs, il y a
de plus en plus d'habitants. Et il faut bien les nourrir (en supposant que
l'argent a dégagé sèvre à cela). Comme il y a de plus en plus d'habitant sur
terre, ils ont besoin de plus en plus de matériaux, de minéraux, de bois, etc.
La solution stoppe l'accroissement de la population humaine (comme le préconisait
déjà le commandant Cousteau il y a plus de 50 ans). Quant à cette
forêt, on peut dire qu'elle est un patrimoine mondial qui doit être
préservée. Cette gigantesque réserve naturelle offre encore quelques vestiges
de la forêt primaire. Elle est livrée ce territoire à l'industrie minière sans
préciser les minerais qui seront extraits est dangereux pour la pollution
engendrée qui peut aussi contaminer les régions proches.
Je crois qu'il faut à tout prix protéger cette énorme réserve
que représente l'Amazonie pour l'humanité. Nous ne connaissons qu'une
partie de la faune qui est unique. La flore est presque totalement inconnue. Le
président Monsieur Michel Temer et toutes les personnes qui
conforment les entreprises minières doivent penser aux problèmes qui le projet
pourrait donner aux indigènes regroupés ou les grands territoires autochtones
qui sont généralement sur la rive d'un cours d'eau qui vivent encore de ce que
la forêt leur offre, les contacts avec l'extérieur étant réduits au minimum.
Cette zone est connue pour les placers d'or et l'exploitation de pierres
précieuses qui apparaissent offertes aux touristes ainsi que de belles pépites,
dans un port amazonienne de l'embouchure. Bien entendu, qu'une forêt
est une formation végétale qui est très indispensable à la vie sur la terre qui
ouvre plus ou moins 30% de la surface terrestre ; par contre si le
président et les entreprises minières font ce projet, malheureusement le déclin
s'accélère et le reboisement ne peut pas compenser dans un temps court, les
grandes conséquences sont : l'aggravation des maladies, l'aggravation des
catastrophes naturelles, la perte de biodiversité, le changement climatique et
la perte d'eau.
En conclusion, tout un pays doit protéger ce paradis pour
léguer une planète propre aux générations futures.
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